Raphaëlle et ses études en préservation de biens culturels : un parcours atypique.

Après l’obtention d’un bac littéraire avec option arts plastiques au Lycée Châtelet de Douai, l’étudiante s’est orientée tout d’abord vers l’étude des langues. Mais un an plus tard, Raphaëlle revient aux Arts et tente une approche en histoire de l’art pour arriver à la conservation/restauration à Paris.

Interrogée sur les motivations qui ont guidé ce choix, elle nous explique : "on est tout de suite dans la pratique, mais bientôt on s’aperçoit que ce n’est qu’une première étape, car il faut intégrer à cette démarche les idées et connaissances de l’artiste au moment de la création et les partager avec le public."

Son projet immédiat est de faire un stage de restauration de peinture sur chevalet et de s’orienter à plus long terme vers la peinture murale.

Les études durent 5 ans : une année en histoire de l’art et archéologie, 2 ans en licence préservation de biens culturels et 2 ans en master conservation-restauration.

Le parcours de notre Bouvignienne a déjà été émaillé de belles rencontres avec des restaurateurs de toutes spécialités : peinture, céramique, vitrail, métal...

Cette année, Raphaelle étudie avec 17 autres étudiants. Il existe 3 spécialités : peinture, arts graphiques et livres, objets en 3D.

Actuellement Raphaëlle travaille sur les primitifs italiens, avec la reproduction d’un détail d’un tableau, utilisation d’un support identique à ceux utilisés alors, à savoir une planche en bois parfaitement poncée et lissée et des couleurs à partir de pigments.

Un parcours atypique dans les méandres de la production picturale et la sauvegarde d’un patrimoine universel trop souvent menacé mais qui peut compter sur des forces vives pour rendre aux œuvres leur éclat d’antan.